La médecine anti-âge et la micronutrition

En Bref

Avec plus de quinze années de recul, je peux affirmer à présent sans risquer de me tromper qu’une prise en charge simple, hygiéno-diététique et micronutritionnelle permet à coup sûr de « vieillir sans vieillir » (concept que je décris largement dans mon livre).

 

 

 

 

Je suis venu à la médecine esthétique tout naturellement à la demande de mes patients. Je m’explique. Il y a plus de 15 ans, je me suis passionné pour la médecine anti-âge. Ayant perdu, malheureusement coup sur coup trois amis très proches, ayant sensiblement mon âge, emportés par des cancers foudroyants, je me suis plongé dans la médecine préventive axée notamment sur la micronutrition. J’ai créé un concept de lutte contre le vieillissement et de prévention des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires et pathologies neuro-dégénératives). J’ai développé ce concept baptisé ESCULAPE au travers d’un livre que j’ai publié en 2000 : «Vieillir sans vieillir ».


De très nombreux patients, convaincus de l’utilité de cette médecine préventive, ont adhéré à cette prise en charge scientifique et suivent encore, plus de 15 ans plus tard, les grands principes de ce concept anti-âge.

 

Médecine anti-âge et médecine esthétique = une seule entité ?

Ce sont ces mêmes patients qui, séduits par les résultats sur leur santé en général, m’ont poussé à me spécialiser également dans le vieillissement cutané. Leur message était simple : « Docteur, vous nous aidez à mieux vieillir de l’intérieur, c'est-à-dire à moins vieillir, mais vous ne vous occupez pas de notre aspect extérieur ! » J’ai compris à ce moment que le paraître occupait une place importante dans le quotidien de mes patients. J’ai donc suivi les formations nécessaires auprès des plus grands spécialistes de la médecine esthétique et j’ai débuté mon activité de médecin esthéticien parallèlement à mon activité de médecin nutritionniste et micronutritionniste.

 

A présent, avec plus de dix ans de recul, je suis conforté dans l’idée que les deux aspects sont indissociables. Je suis convaincu que s’il est impossible de faire de la médecine anti-âge sans prendre en charge l’esthétique, l’inverse est également parfaitement justifié. Pour moi, faire de la médecine esthétique sans proposer une véritable prise en charge globale du vieillissement serait un non-sens !


Mais cette démarche ne doit pas venir uniquement du médecin. Mon credo depuis 15 ans est de convaincre mes proches et mes patients que cette prise en charge scientifique et globale du vieillissement est très efficace et très simple à mettre en place à condition de vouloir vraiment devenir ‘’acteur de son propre vieillissement’’.

 

La prévention par les micronutriments

Personnellement, je ne suis pas un fervent partisan de la prise en charge hormonale du vieillissement. Evidemment, il est intéressant de vérifier le statut en DHEA, en Mélatonine et en Prégnénolone, mais je ne me suis jamais aventuré plus loin de peur de jouer aux apprentis sorciers. L’hormone de croissance, le cortisol, la testostérone et les hormones thyroïdiennes ne font pas parties de mon arsenal thérapeutique. Non, pour ma part, j’ai recentré mes grands axes de prévention sur la gestion du stress oxydant, de l’équilibre acido-basique, le bon rapport en acides gras polyinsaturés oméga 6 / oméga 3 et sur la lutte contre l’inflammation de bas grade.

 

En revoyant régulièrement des patients qui ont toujours cru en ce concept et qui en suivent encore à présent les grands principes, je suis sûr d’être sur la bonne voie et que mes efforts n’ont pas été vains. J’irai même plus loin en affirmant que plus j’avance dans le temps et plus je suis convaincu que cette voie de recherche est la bonne.